J'apprends ce matin le décès de mon ancien professeur de Droit Pénal.
Les années 80, la Fac, la Corpo, le local, les photocopies, les polycopiés, le pub Valentin, et ce professeur magistral qui nous faisait rire en Droit Pénal Général pendant mon année de licence en Droit.
A l'époque, il était barbu, avec bien plus de cheveux, évidemment.
La Défense Sociale Nouvelle, les Classiques, les Néo-classiques, l'infraction impossible...
Sans oublier l'histoire du procès de LANDRU "qui était pour la femme au foyer" comme il nous le disait...
Plus tout ce qu'il écrivait.
Un professeur à l'Université de Nice, comme certains rêveraient d'en avoir, et comme nous avons eu la chance de l'avoir.
Un atout pour notre parcours dans la vie ensuite.
Tout ce que je sais en Droit Pénal, ou presque, c'est à lui que je le dois.
Et puis voilà, ce matin, le verdict est tombé:
Il ne nous restera plus que ses écrits.
Merci, pour tout ce que vous nous avez appris.
Bises aux dames, salut aux Messieurs.
En particulier celui qui vient de nous quitter.
Adieu, Monsieur le professeur...
Didier CODANI
A Nice, ce vendredi 26 janvier 2024, à l'aube du weekend
Post-Scriptum:
J'y suis passé ce samedi 27 janvier après-midi, à l'athanée de Nice.
Rendre ce que l'on nomme "un dernier hommage".
Déposer un mot de condoléances. Qu'il repose en paix.
Entre mon billet de blog et mes condoléances, j'ai eu quelques commentaires.
Certains respectueux, d'autres moins.
Pour moi, la mort efface tout, sauf les bonnes actions du défunt.
En tout état de cause, il est devant Dieu maintenant.
Mais si Dieu n'existait pas?
A cette question, Blaise PASCAL (1623 - 1662) a répondu pour nous.
C'est le célébrissime argument du "pari" dont les mots figurent dans ses "Pensées", publiées en 1670.
Parions que Dieu existe plutôt que miser sur son inexistence:
"Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter."
Mes mots à moi, je les ai laissés à la famille de mon compatriote.
In lingua nustrale è santa pace:
"Cunduglienze afflitie, Sgio Prufessore."
Pour mémoire: Éloge dans Nice-Matin ce mardi 30 janvier 2023.
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